Titulaire d'un mastère de physique appliquée, Muriel se destinait à l'enseignement. Le CAPES n'a pas voulu d'elle, mais le concours IESSA, oui. Elle découvre alors le domaine de l'aviation et plus particulièrement le contrôle aérien, entièrement nouveau.
Quelle a été votre première expérience professionnelle à la DGAC ?
Pour mon premier poste en région parisienne, j'ai exercé le métier de superviseur des systèmes radio et réseau WAN du Centre de contrôle aérien de Paris [NDLR : c'est ici) : j'ai alors goûté à la petite pointe d'excitation que procure le temps réel. Puis j'ai intégré une entité spécifique au sein du service technique visant à améliorer la sécurité aérienne en analysant les incidents techniques, en émettant des recommandations afin que le même dysfonctionnement ne se reproduise plus de la même façon (un peu comme le Bureau Enquête et Analyse pour les accidents d'avion)... et voilà déjà mon second métier au bout de 5 ans !
Et aujourd'hui, pourquoi la Direction des Opérations ?
Aujourd'hui, 15 ans d'ancienneté et troisième fonction : je suis responsable du suivi sécurité technique à la Direction des Opérations, à côté du centre de contrôle de Paris, poste alliant management direct et coordination des équipes de sécurité technique des centres de contrôle et des aéroports de France. Au delà de la démarche, ce métier permet d'être au cœur de ce qu'est la sécurité dans un domaine socio-technique complexe tel que le contrôle aérien.
Quelle a été votre valeur ajoutée sur ce type de poste plutôt éloigné de l'ultra-technique ?
Pour ces deux postes, j'ai pu conjuguer mes activités techniques avec mon penchant naturel pour l'enseignement (un soubresaut du CAPES, sûrement) : par exemple imaginer et réaliser des formations communes pour les contrôleurs aériens et les IESSA au centre de contrôle de Paris ou bien créer et animer actuellement des séminaires facteurs humains organisationnels (type Team Ressource Management) pour l'ensemble des agents des services techniques (managers, experts ou superviseurs techniques).
Témoignage de Muriel (Direction des Opérations)
Un parcours scolaire atypique
Titulaire d'un mastère de physique appliquée, Muriel se destinait à l'enseignement. Le CAPES n'a pas voulu d'elle, mais le concours IESSA, oui. Elle découvre alors le domaine de l'aviation et plus particulièrement le contrôle aérien, entièrement nouveau.
Quelle a été votre première expérience professionnelle à la DGAC ?
Pour mon premier poste en région parisienne, j'ai exercé le métier de superviseur des systèmes radio et réseau WAN du Centre de contrôle aérien de Paris [NDLR : c'est ici) : j'ai alors goûté à la petite pointe d'excitation que procure le temps réel.
Puis j'ai intégré une entité spécifique au sein du service technique visant à améliorer la sécurité aérienne en analysant les incidents techniques, en émettant des recommandations afin que le même dysfonctionnement ne se reproduise plus de la même façon (un peu comme le Bureau Enquête et Analyse pour les accidents d'avion)... et voilà déjà mon second métier au bout de 5 ans !
Et aujourd'hui, pourquoi la Direction des Opérations ?
Aujourd'hui, 15 ans d'ancienneté et troisième fonction : je suis responsable du suivi sécurité technique à la Direction des Opérations, à côté du centre de contrôle de Paris, poste alliant management direct et coordination des équipes de sécurité technique des centres de contrôle et des aéroports de France. Au delà de la démarche, ce métier permet d'être au cœur de ce qu'est la sécurité dans un domaine socio-technique complexe tel que le contrôle aérien.
Quelle a été votre valeur ajoutée sur ce type de poste plutôt éloigné de l'ultra-technique ?
Pour ces deux postes, j'ai pu conjuguer mes activités techniques avec mon penchant naturel pour l'enseignement (un soubresaut du CAPES, sûrement) : par exemple imaginer et réaliser des formations communes pour les contrôleurs aériens et les IESSA au centre de contrôle de Paris ou bien créer et animer actuellement des séminaires facteurs humains organisationnels (type Team Ressource Management) pour l'ensemble des agents des services techniques (managers, experts ou superviseurs techniques).